dimanche 24 août 2008

La période de séduction

Lorsque je l’ai rencontré quelque chose d’indéfinissable c’est passé en moi, j’étais comme absorbé par cet homme, par ses yeux, j’avais l’impression de le connaître depuis toujours.


J’ai été amoureuse très vite, car très impressionnée par lui, tant par sa stature que par sa facilité d’élocution et son intéressement sur tous les sujets de la vie.


Je me sentais happée par lui, il me téléphonait beaucoup et se faisait sa place dans ma vie


Il a su vite se rendre indispensable, j’avais besoin de ses mots d’amour, il a su comment me séduire. Il a su me rendre amoureuse, je me sentais heureuse. Il prenait beaucoup de mon temps, et exigeait que je sois présente souvent.


Il était attachant malgré son caractère très affirmé. Je devenais dépendante et ne pouvais plus me passer de lui. Nous avons eu de suite une grande complicité.


Il me faisait des compliments, me mettait en valeur, affirmait ma féminité. J’étais aux anges ! Très vite j’ai découvert ses sautes d’humeur, j’ai d’abord pensé à un caractériel, c’était un enfant battu et abandonné à 1 an, adopté par une famille qui l’a mis à 7 ans en internat, il n’a pas reçu d’amour. J’avais envie de le materner, de le prendre dans mes bras, je voyais un petit garçon.


Il m’a raconté sa vie, voyou très jeune, prison par intermittence, 7 ans au total.


Son métier ensuite : voyant, arnaque des clients la plupart du temps.


Dans ma famille, personne ne l’a apprécié, trop imposant, bavard, voix grave, toujours à se mettre en valeur. La seule subjuguée c’était moi.


Je me souviens d’une de nos premières disputes. Je pense que je vivais déjà chez lui. Nous dormions tous les deux et j’adorais me coller contre lui, mes fesses touchant son dos. J’aimais sentir sa peau contre moi, il dégageait toujours de son corps une chaleur intense. (Je pense aujourd’hui comme le feu de l’enfer). Donc en pleine nuit, sentant que je le serrais un peu à son goût, il m’a balancé un coup de fesses pour que je me recule, mais je devais me sentir si bien dans mes rêves que je n’ai rien senti. Voyant que je ne bougeais pas, il m’a poussée si fort que je suis tombée par terre.

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